Heter Iska
Heter Iska veut dire « autorisation de transiger »
La Torah interdit strictement le recouvrement ou le paiement d’intérêts sur un prêt accordé par un juif à un autre.
Compte tenu de cette loi, il existe une procédure, appelée heter iska (autorisation de transiger) qui permet de tirer profit des fonds prêtés à son prochain.
Dans un contrat de heter iska, il est prévu que l’argent n’est pas un prêt, mais un investissement dans une coentreprise et que les profits seront partagés entre le propriétaire du capital et celui qui a obtenu le droit de l’utiliser et de le gérer.
La question essentielle concernant un heter iska est la suivante : pourquoi est-il interdit d’exiger le paiement d’intérêts, alors que le partage de profits sur un investissement est permis?
Légalement, la différence est que dans le cas d’un prêt, l’argent n’appartient plus au prêteur. Dès que l’emprunteur reçoit l’argent, il lui appartient à tous les égards (sur la prémisse qu’il assume l’obligation de faire un paiement du même montant au prêteur à une date ultérieure).
Donc, si le prêteur exigeait des frais ou un pourcentage, il serait en train d’imposer des intérêts sur de l’argent qui a été prêté, ce qui est interdit par la Torah.
Lorsqu’il y a une entente de heter iska, l’argent demeure la propriété de l’investisseur (en partenariat avec celui à qui l’argent a été confié) et la compensation qu’il reçoit n’est pas un « profit libre », mais un profit généré par son investissement.
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